Créer l’expérience.

Plus qu’un salon de thé, une expérience


En 2016, Noémi-Charlotte s’emploie à créer un laboratoire pour confectionner ses cookies à plus grande échelle. Hors de question de rester enfermée, seule, toute la journée dans un laboratoire à cuisiner des cookies.  Avec l’aide de son père, elle imagine un local en salon de thé-boutique, à Mouans-Sartoux. Plusieurs mois de travaux importants sont nécessaires pour rénover le lieu et y créer un fond de commerce avec une boutique et son ADN de marque. Elle pourra y confectionner ses cookies et accueillir les clients pour une parenthèse hors du temps. 

Si trouver des pâtisseries gourmandes et bonnes pour la santé dans le commerce était rare en 2016, trouver des salons de thé cosy et raffinés qui en proposaient était exceptionnel, voire impossible. 

Dans une époque où les fast-food sont légion et où tout doit aller vite, Noémi-Charlotte offre à sa clientèle une pause saine et sucrée, un lieu de délices, coquet, douillet et bourgeois à la fois, où l’on prend son temps. Un salon d'hôtel de luxe, où l’on vient bien habillé et où l’on se sent à l’aise, comme chez soi.

Cette échappée gourmande, Noémi-Charlotte la crée comme elle l’imagine : un mélange de vieille brasserie parisienne et de salon de thé d’antan. Une décoration chic, à la française, empruntée de bourgeoisie bourbonnaise, dépoussiérée avec une touche d’Art déco très français : une élégance intemporelle. 

Naît alors un salon de thé délicat où l’on vient vivre une expérience épicurienne. 

Celle d'un moment suspendu, où l’on se sent privilégié dès que l’on passe le pas de la porte, où l’on peut prendre son temps, lire ou même travailler, tout en dégustant de savoureux cookies sains… ou pas ! L’important étant de toujours avoir le choix.  

Le 7 octobre 2016, la première Maison Charlotte Busset ouvre ses portes à Mouans-Sartoux, après que Noémi-Charlotte, déterminée, ait bénéficié de l’appui des banques, de différentes aides locales et même collectes de fonds.


Cette année-là, elle fait plus d’une dizaine d’apparitions dans les magazines et les journaux, dont trois couvertures en seulement un an.

La machine était lancée. S’en suivra ensuite l’ouverture d’un autre salon de thé-boutique rue Hoche, à Cannes, le 24 octobre 2018.